La ville de Djerba :: L’île aux flamands roses
Cette presqu’île, au nord de Djerba, est la retraite des flamands roses.
Le paysage y est magnifique : le bleu turquoise de la mer Méditerranée et la verdure de la forêt accueillent les promeneurs et les campeurs, venus passer une journée dans ce lieu
paisible.
Transport:
pour arriver à l’île aux flamands roses, rendez-vous au port de pêche de houmet
souk ; les pêcheurs y ont l’habitude d’emmener, à bord de leurs barques, les touristes visiter l’île.
Jerba,orthographiée Djerba,est une ile de 514km2 et 150 kilomètres de cotes située dans le golfe de Gabès au sud-est de la Tunisie.La ville de Houmt-souk,située sur la cote nord,est le centre administratif et des affaires de L'ile.A500 mètres au nord des Souks s'élève le vieux fort,connu sous le nom de Borj Ghazi Mustapha,construit par les Aragonais au XIIIe siècle et agrandi au début du XVIe siècle par les espagnols,En 1560,il fut le théatre d'un massacre:la flotte turque de Dragut passa la garnison espagnole par l'épée,puis empila les cranes des victimes sur le rivage à 200 m à l'ouest du fort.Cette macabre (tour des Cranes) ne fut démantelée qu'en 1848 par le bey de Tunis.
HOUMT SOUK (40 000 hab.) Houmt-Souk signifie "quartiers des marchés". C'est la seule vraie ville de l'île, et c'est d'ailleurs son centre administratif. |
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Les souks
Les fondouks
Les monuments religieux
Le Borj El Kébir (voir photo)
Le musée des Arts et traditions populaires |
Les Carthaginois donnèrent le nom de Méninx à l’île de Djerba. D’origine phénicienne, ce toponyme prend ses racines dans le mot « mê-nagés » qui signifie « manque d’eau ».
Au IIIème siècle avant J.C., avec la construction de la chaussée romaine d’El Kantara, l’île, ainsi reliée au continent connut un essor considérable. Le commerce du coquillage de Murex à la chair
rougeâtre dont on extrayait le pourpre, prit de l’ampleur.
Dans toute l’île, les Carthaginois installèrent des ateliers de teinture. L’étoffe teinte de ce rouge profond s’exporta vers les pays riches. Cette couleur était réservée aux empereurs, aux hauts
dignitaires et aux aristocrates.
C’est ainsi que naquît MENINX, une cité punique, véritable plaque tournante en Afrique. Les caravanes quittaient l’île pour le continent chargées de produits issus de l’agriculture et de
l’artisanat de Djerba tels que huile d’olive, fruits, vin, poterie, étoffes teintes et revenaient avec de l’or, de l’ivoire, des œufs et des plumes d’autruches mais également avec des esclaves
noirs originaires du Soudan.
Le Musée des arts et traditions populaires de Houmt Souk est aménagé à la fin des années 1970 dans l'ancienne zaouïa de Sidi Zitouni, un sanctuaire de style mauresque construit au XVIIIe siècle sous l'instruction du caïd de l'île Ben Ayed. Il abrite le cénotaphe du cheïkh Abou Baker Ezzitouni, un savant théologien sunnite. Ce musée permet de découvrir les richesses folkloriques de l'île : costumes de divers groupes sociaux, bijoux fabriqués par les artisans juifs, exemplaires du Coran ou encore ustensiles de cuisine. Le 17 décembre 2008, devenu Musée du patrimoine traditionnel de Djerba, il a rouvert après des travaux d'extension et de réaménagement dans un ensemble comprenant, outre la zaouïa restaurée, un nouveau bâtiment de 2 000 m2 reprenant l'architecture traditionnelle de l'île. Le musée de Guellala, ouvert en 2001, expose également des collections sur le patrimoine djerbien. Avec plus de 4 000 m2 d'exposition, il offre une série de pavillons indépendants développant chacun un thème (fêtes, traditions et coutumes, artisanat, mythes et légendes, musique traditionnelle, mosaïques ou encore calligraphie arabe). Il reçoit environ 100 000 visiteurs par an dont 30 % de Tunisiens. À proximité du phare de Taguermess, se trouve un parc à thèmes s'étendant sur 12 hectares : Djerba Explore. Il abrite un village traditionnel djerbien reconstitué, le Lella Hadhria Museum présentant quant à lui un panorama de l'art tunisien et du monde arabo-islamique, un circuit du patrimoine djerbien et la plus grande ferme aux crocodiles du bassin méditerranéen. Jemaâ Fadhloun, mosquée située à proximité de la route reliant Houmt Souk à Midoun et dont la fondation remonterait au XIe siècle, a été transformée en musée permettant au visiteur de découvrir comment les mosquées ont servi de refuge aux habitants lors d'attaques et de sièges et leur permettaient de se défendre et d'assurer leur survie. Selon Kamel Tmarzizet, « cette mosquée forteresse a une surface totale de 850 m2, dont une cour à ciel ouvert de 530 m2, deux entrées à l'est et au sud, plusieurs salles et des annexes, une école coranique, un moulin à grain, une boulangerie avec son four, un puits, une cuisine et plusieurs chambres, une grand salle de prière et un escalier qui mène au minaret » ; elle possède « de puissants murs adossés à l'extérieur par des contreforts massifs ».
Djerba organise plusieurs festivals tout au long de l'année. Ils sont notamment destinés à faire découvrir les multiples facettes de la société djerbienne. Le Festival international Djerba Ulysse (tenu en juillet-août) invite des musiciens ainsi que des groupes de théâtre et organise en même temps des activités et des animations qui visent à valoriser et identifier le patrimoine local. Dans le même domaine, le Festival de la poterie de Guellala propose un programme culturel mettant en valeur le patrimoine local en permettant de faire découvrir la créativité des potiers du village de Guellala, situé dans le sud de l'île. De son côté, le Festival des musiques des îles du monde et du film insulaire accueille des groupes de musique venant de diverses îles à travers le monde pour présenter une variété de chants et de musiques insulaires. Des projections de films documentaires à caractère insulaire sont également au programme. Organisé par le comité culturel de Houmt Souk et la maison de la culture Férid-Ghazi, le Festival Farhat-Yamoun de théâtre et d'arts scéniques présente un programme de spectacles théâtraux. Par ailleurs, le festival de plongée et de voile traditionnelle, tenu chaque été dans la ville d'Ajim, est un évènement culturel et sportif faisant découvrir la méthode de plongée des pêcheurs d'éponges et organisant des courses de felouques, de même que des compétitions d'autres sports nautiques. Enfin, il faut citer le Festival du film historique et mythologique (tenu en juillet-août), la régate de planche à voile (en septembre) et le Festival des marionettes (en novembre).
L'économie de Djerba est traditionnellement « mixte, fondée sur la complémentarité des ressources du sol, de la mer et de l'artisanat l'agriculteur peut être pêcheur ou artisan une partie de l'année voire de la journée tout en étant commerçant. Toutefois, le Djerbien est avant tout un commerçant prêt à quitter son île natale pour mener son activité commerciale. En effet, dès les années 1940, les commerçants djerbiens installés sur l'île ne représentent que 4 % de l'ensemble des négociants djerbiens. On indique que parmi les « 6444 musulmans se livrant au commerce, 6198, soit 96 % tiennent boutique dans le bassin méditerranéen depuis le littoral atlantique jusqu'aux rives du Bosphore Ils sont épiciers, merciers, marchands de tissus, de couvertures, de chéchias, de poteries, cafetiers, coiffeurs, etc. ». En 1961, on a estimé à 1 067 412 dinars tunisiens l'apport des Djerbiens vivant hors de l'île, soit 42 % de l'ensemble de la valeur des productions et services djerbiens, l'agriculture en représentant 17 %. En 1998, on estime l'apport des Djerbiens vivant à l'étranger à entre 20 et 25 millions de dinars par an alors que les ressources dérivées de l'agriculture ne représentent plus qu'entre 2 et 4 % des ressources globales de l'île comparées aux ressources des activités touristiques qui se montent à 20 fois plus.
Djerba compte plusieurs petits ports de pêche[ dont ceux de Houmt Souk, Ajim (autrefois célèbre pour sa pêche d'éponges) — des pêcheurs grecs d'éponges étaient arrivés vers 1890 en provenance de l'île grecque de Kalymnos — Aghir, Lella Hadhria et El Kantara. La pêche djerbienne — sautades de mulets et pêche à la gargoulette (amphore) de poulpes — profite d'eaux parmi les plus poissonneuses de la mer Méditerranée. Contrairement à celles des îles Kerkennah, les femmes djerbiennes ne participent pas à l'activité de pêche et ce même en l'absence du mari, la pêche étant pratiquée en majorité par les habitants ibadites de l'île, d'Ajim à Sedouikech. Une méthode de pêche assez particulière, la zriba ou charfia (pêcherie fixe), est très pratiquée sur l'île et il est commun de voir dans la mer, au nord et à l'ouest de l'île, des haies ou des cloisons de palmes enfoncées dans la vase des hauts fonds servant à arrêter le poisson et à le diriger vers les nasses. En 1938, 1 300 hommes (environ 10 % de la population mâle adulte) vivaient de la pêche en utilisant près de 600 barques (des loudes pour la plupart) et 130 pêcheries fixes. En 1964, le nombre de barques était descendu à environ 507 unités et celui des pêcheries fixes à 85, le nombre de pêcheurs étant de 1 274 personnes alors qu'en 1998, le nombre de pêcheurs atteint près de 2 470 personnes alors qu'il ne reste plus qu'une quinzaine de pêcheries fixesd'où une baisse considérable si l'on considère l'accroissement démographique durant cette période. Si environ 4 378 tonnes de poisson ont été commercialisées en 1981, cette vente est tombée à environ 3 000 tonnes en 1993. Les loudes à la blanche voilure grecque sont utilisées pour la pêche du poisson et les kamakis à voile latine de couleur rouge tirant sur l'orangé, la vergue fixée obliquement en son milieu à l'extrémité du mât unique et court, sont utilisées par les pêcheurs d'éponge. Toutefois, des chalutiers ont fait leur apparition dans les hauts-fonds. En fait, compte tenu des ressources limitées de l'île, les hommes, et en particulier ceux de souche berbère, s'expatriaient pour faire du commerce en dehors de l'île, aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger (surtout en France et en Algérie et en particulier à Constantine) alors que les femmes restaient sur l'île avec les enfants et les hommes âgés. Elles pratiquaient l'agriculture et l'artisanat mais jamais la pêche, activité réservée aux hommes et limitée à certains villages. Afin d'assurer la sécurité des navires, plusieurs phares existent le long des côtes de l'île dont le plus haut de l'île (mais aussi d'Afrique du Nord grâce à ses 64 mètres) se situe à Taguermess sur la côte nord-est de l'île. Il est construit sur une formation rocheuse côtière et surplombe une sebkha alimentée en eau de mer lors de la marée haute. Un deuxième phare se situe à Jilij sur la côte septentrionale, non loin de l'aéroport, alors qu'un troisième se trouve à Aghir sur la côte sud-est. Il en existe plusieurs autres.
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